Délicieusement anarchistes, les propos d'Octave Mirbeau sont un redoutable plaidoyer contre la grande transhumance des élections. Ce brûlot corrosif se veut un éveil voire un réveil des consciences face à la grande manipulation de l'appel à l'urne. A chaque farce électorale, la léthargie démocratique et l'arnaque politique des puissants s'enchâssent confortablement dans une cérémonie citoyenne grégaire qui les légitimise pour se résumer à ce cynique constat : voter, c'est être un esclave qui choisit ses maîtres.
PHIL
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