lundi 2 mai 2022

 Céline, ce capitaine Haddock surclassé

Je ne déteste pas L. F. Céline, encore moins pour les étiquettes qu'à raison on lui colle, je n'exècre pas l'auteur qui régurgitait ses monomanies haineuses sur Desnos et Charles Cros par voie de presse collabo, imposant aujourd'hui tant de précautions à ses supporters ; non, je me désole de Céline comme je plains ceux qui mesurent la puissance des bourrasques littéraires à la brebis tondue. 

Céline - 1938 Congrès nazi à Montréal
Le vieux pitre névrotique de Sigmaringen déteste l'humanité, soit. Mais où est le génie littéraire ? Quelle est cette pensée autoritaire apologiste qui dénigre toute critique hétérodoxe sur l'œuvre romanesque d'un Céline décrété définitivement génial, icône fétichisée par son style ?

L'incandescence de la prose ne fait pas seule la grandeur d'un écrivain : il y a certes la mise en forme, mais aussi le contenu de cette forme. Ainsi, on peut être styliste de haut vol et pourtant auteur d'une œuvre sans estomac. L'écriture dissécatoire de Céline est un scalpel au service d'un contenu dépourvu d'imagination, doublé d'un ramassis de prophéties intellectuellement pitoyables : sous couvert d'une écriture inédite, stimulante, dévastatrice, inventive et culottée qui déstructure à l'époque de façon ébouriffante la langue française, la pensée célinienne demeure ridiculement vide, sinon aux ordres, or autopsier à la hache n'a jamais ranimé un mort.
Car Céline écrit avec brio, profanant à dessein le langage, instrument sacré et déterminant de l'homme, pour dénoncer à la racine la vaine condition humaine …et ensuite ? L'expressionnisme célinien charge comme une Panzer-Division, se clochardise, bajarque post-moderne, déblatère canaille, jacte prolétaire, mais même avant-gardiste, le style est-il une fin en lui-même ? Il faudrait donc aimer la littérature célinienne comme on apprécie un cadeau uniquement à son emballage ? En taisant ses obsessions de dépressif aigri ? En n'évoquant jamais les postures victimaires délirantes sous-jacentes à nombre de ses romans ? "L'amour, c'est l'infini mis à la portée des caniches et j'ai ma dignité, moi !" ou encore "La merde a de l'avenir. Vous verrez qu'un jour on en fera des discours" et "Faire confiance aux hommes c'est déjà se faire tuer un peu" est intellectuellement aussi novateur, insolent, fin et audacieux qu'un défilé au pas de l'oie de la Leibstandarte.

Le style célinien à lui seul résumerait le génie de son auteur ? La brillante verbalisation du pessimisme de Céline n'est que le tambour battant qu'on entend avant les exécutions publiques : plus il en rajoute en férocité, ironie et provocation dans son oeuvre, jusqu'à maniériser son style, plus les badauds invités par sa plume applaudissent au spectacle. Son tintamarre littéraire a séduit et bousculé, le charme polémiste perdure et assure à Céline la postérité littéraire à laquelle il aspirait. Pourtant, exceptés quelques fils spirituels qui font de la transgression intellectuelle un cliché voire un fond de commerce rive gauche, l'oeuvre romanesque de Céline n'enfante rien. Absolument rien.

Les écrits de Céline ne chamboulent pas l'âme mais farfouillent, parfois avec grande lucidité, les boyaux jusqu'à leur fin du tunnel : si le contenant est résolument neuf pour son époque, le contenu est souvent gastroentéritique, de cette coulante qu'ont les pleutres qui se rangeront un jour du côté du plus fort. Parce qu'il ne suffit pas d'avoir un style séduisant et en transes pour être actuel, il ne suffit pas d'être actuel pour être contemporain, ni d'être contemporain pour être révolutionnaire, ni d'être révolutionnaire pour être moderne, ni d'être moderne pour être visionnaire. Céline n'est rien de tout cela, il est seulement sulfureux, avec l'odeur qui accompagne le dioxyde de soufre. La pensée de Céline n'est pas rebelle, ni même amorale, elle est au mieux de sa forme dénonciatrice, au pire compromise ; sa littérature n'est jamais subversive, jamais : elle est maligne. Parce que Céline ne sert pas la littérature, c'est l'inverse. Parce que le plus important pour Céline, c'est Céline.

Ruse schizophrénique de ses fans subjugués confondant écrivain maudit avec sombre clown sans vergogne, il y aurait le Céline noir et l'autre admissible, dont la teneur serait à minorer face à la performance langagière ; or il n'y a qu'un seul Céline, recto-verso d'une même médaille idéologique. Et puis on lui doit tout de même d'être le seul intellectuel français à avoir dénoncé un mort aux occupants allemands, appelant même à sa censure : déjà taxé de "demi-quart juif" dans Bagatelles, feu Jean Racine fut déclaré (contrairement à Corneille que Céline appréciait) dramaturge apologiste de la juiverie dans une lettre de 1942 adressée au directeur de l'Institut Allemand de Paris. …Un style si décoiffant pour une pensée si indigente.

Peureux, Céline-le-petit se défroque face au décret-loi Marchandeau, sans l'once d'un début de courage pour ses convictions délirantes tartinées dans Bagatelles pour un massacre (devenu best-seller sous l'œil bienveillant de l'occupant) ou L'École des cadavres. Trouillard encore, en juin 1944, quand il se carapate, obnubilé par une planque en Suisse, refuge qu'il trouvera finalement au Danemark toujours sous domination allemande, où il avait astucieusement placé son petit magot de bourgeois. Parce qu'il était de ces crevards qui ont craint pour leurs minuscules balloches dorées pendant cette guerre, au milieu de millions de cadavres et de cendres encore chaudes. Parce que je fais partie de ces philistins qui ne détachent pas l'œuvre des convictions de son auteur quand l'œuvre transpire ces convictions. Parce qu'un exercice de style n'est jamais innocent du fond qu'il recèle. Parce qu'écrire et être publié pour être lu n'est jamais, jamais anodin. Parce que je peux être éblouie par un monstre à condition qu'il soit absolu.

Céline n'a rien d'absolu ni d'ambigu. Il ne hait pas la guerre, mais les hommes qui la font, ne hait pas la pauvreté mais la médiocrité des démunis, ne hait pas la colonisation mais les petits Blancs et les Noirs (cf.Voyage au bout de la nuit), ne hait pas la finance et le bolchévisme mais les Juifs, avec le raffinement d’un Dupont-Lajoie : un concentré de haine pathologique en fusion. Céline veut être non seulement lu, reconnu mais distingué. Pourtant, parce qu'il n'a aucune hauteur de vue, il dissimulera son manque d'imagination derrière un style qu'il triture à merveille, jusqu'à l'érosion, style ambitionnant de porter un flambeau que ses idées n'ont pas : il les espère aristocratiquement anarchistes et nihilistes, ses idées sont au final bourgeoisement obéissantes, à l'instar de la sombre révolution nationale-socialiste, cette graine traumatique semée comme Céline dans le terreau des tranchées, transmutée en utopie politique assortie d'une taxonomie du genre humain et servie par des sbires exterminateurs nazis affublés d'un appareil photo au cou, l'accessoire ultime, à l'époque, du petit-bourgeois allemand.

Alors le style talentueusement inventif et captivant cachera le vide sidéral du fond. Car Céline ne propose rien, il dénonce, Céline n'avance rien, il hait : c'est Bardamu @ pathétique.org. Son écriture n'enfante rien parce que sa pensée est plus stérile qu'un désert de pierres : une coquille vide oubliée sur une bouse, sa cerise à lui sur son gâteau.


A mille lieux de l'infécondité célinienne, je lui opposerai le talent littéraire et philosophique d'Albert Caraco dont la pensée authentiquement vénéneuse ravale l'œuvre de Céline au rang de parc d'attraction. Nihiliste désespérant et désespéré, noir dandy somptueusement subversif et haineux, extralucide, farouchement indépendant et solitaire, pourfendeur des idéologies modernes et de l'abrutissement humain, Caraco a construit une pensée radicalement inadmissible, d'une cohérence et d'une aridité inouïes. Personne n'a mieux réussi que lui à élever son dégout pour son époque au rang de "philosophie de l'abattoir". Caraco, en grand seigneur dépressif, fracassait tout rageusement en atomisant la morale bourgeoise et les valeurs modernes, mais avec un incandescent panache : un aristocrate de la pensée qu'on adore haïr et qu'on se déteste d'admirer parce que, contrairement à la vacuité de celle de Céline, la pensée de Caraco est réellement dangereuse.

A ceux qui objecteront que Céline-Docteur-Destouches, (blessé dès 1914 lors de la première bataille d'Ypres et qui donc côtoiera peu les horreurs de 14-18 puisque inapte au combat) fera preuve d'humanité en tant que médecin des démunis, je répondrai que ce docteur Mengele des pauvres de banlieue (contre son gré d'ailleurs puisqu'il ambitionnait un cabinet dans les beaux quartiers de Paris), aussi carriériste qu'envieux, dénoncera une médecine française enjuivée, harcelant avec le sens de l'honneur qui le caractérise les docteurs juifs Menekietzwictz, puis Hogarth, chef du dispensaire de Bezons et dont Céline reprendra opportunément les fonctions une fois ce dernier déporté. Je lui reconnais au moins un formidable génie pour faire place nette en léchant le postérieur du monstre.

Car l'opportuniste Céline, en intellectuel calculateur et avisé, veillera aux intérêts de sa légende de martyr de la littérature, légende par lui construite, modérant soudainement dans ses écrits ses éructations antisémites et son ralliement nazi dès la défaite de Stalingrad actée en 1943… Quitte à faire silence post guerre sur tout ce que son oeuvre a cyniquement soutenu et racialement condamné, le national-socialisme lui ayant fourni un contenu providentiel à ce qu'il n'a jamais été capable de conceptualiser. De tout cela, Céline conclura avec bravoure après la guerre : "tous les autres sont coupables, pas moi", en génie stylistique de la petite combine auto-défensive et des grands arrangements avec lui-même.

Auréolé de sa posture de héros intellectuel, Céline a oublié que le plus héroïque n'était pas d'être un écrivain prétendument anarchiste-nihiliste-pacifiste mais de le rester. Alors, tel un roturier futur héritier de chaire de notaire, il fera tout, à la Libération, pour sauver sa respectabilité, jusqu'aux dénis littéraires les plus mesquins et vomitifs : finalement, ses écrits outranciers ne se voulaient que comiques, a affirmé Céline (on se gondolait de rire avant de franchir les portes du Krematorium III, c'est bien connu). J'avoue que lire la trouille paranoïaque magistrale de Céline dans sa correspondance post-guerre avec ses avocats est une jouissance littéraire d'une rare intensité : le génie du style célinien s'y surpasse.

Du coup, l'œuvre romanesque de Céline, à l'écriture si puissamment urticante et au contenu souvent transgressif mais jamais subversif, reste au fond tout à fait fréquentable : le marketing de Céline y veille, mais surtout parce que provocations et dénonciations céliniennes ne seront jamais fatal poison. N'est pas Albert Caraco qui veut.

Pourtant Céline sait être humain et touchant, comme dans ses Cahiers de prison, écrits à Copenhague dans sa cellule : quand il s'attendrit c'est sur lui-même, quand il redoute la mort c'est parce que c'est la sienne, quand il respecte les femmes c'est parce qu'il écrit à sa maîtresse, quand il se dit patriote persécuté c'est parce qu'il a la trouille d'être fusillé par les Alliés.

Je n'apprécie donc qu'une chose chez Céline : son chat Bébert. Parce que son oeuvre y compris romanesque, si stylée, n'a aucune élégance intellectuelle au sens fécond et platonicien que lui donnait Paul Dirac pour ses équations. Parce que Céline est un capitaine Haddock surclassé.

[SOPH] 

https://www.senscritique.com/livre/voyage_au_bout_de_la_nuit/critique/269475461

 https://www.babelio.com/livres/Celine-Voyage-au-bout-de-la-nuit/1636/critiques/3022065

 

lundi 20 septembre 2021

Heinrich HEINE "La contrebande que je porte avec moi, c’est dans ma tête que je la cache"

ALLEMAGNE, UN CONTE D'HIVER

1842, Heinrich Heine revient. Treize ans d'exil loin de l'Allemagne et ce retour aux sources pour dire toute la complexité de la relation entre les juifs et ce pays qui leur a permis de donner toute leur mesure culturelle, intellectuelle, littéraire, musicale, philosophique, économique… Mais pas seulement. Heine voit plus large et plus loin.

Dans un temps suspendu entre Paris et Hambourg, Heinrich Heine y déroule un poème épique d'une verve ironique sans pitié aucune, dans un style et une structure d'une étonnante modernité. Sa lucidité satirique annonce une Allemagne gangrénée par les braillements de ces pharisiens de la nationalité face à une modernité qui va beaucoup trop vite et où tout se crispe : identité contre cosmopolitisme, racines et traditions contre mouvante modernité, classes sociales sacrifiées contre nantis et profiteurs, empire contre république… Ce vautour ressemblait, à s’y méprendre, à l’aigle de Prusse ; cramponné sur mon corps, il me dévorait le foie dans la poitrine.

Poème empreint aussi de nostalgie au fil de ses pérégrinations : ni régionaliste, ni universaliste, c'est d'une patrie idéale qu'appelle Heine de ses vœux, humaniste et tolérante.

 C'est à Paris que l'Allemagne lui manque (Le vin du Rhin me rend tendre et chasse de ma poitrine  tous  soucis, il  y  infuse  l’amour  de  toute l’humanité), c'est en Allemagne qu'il regrette Paris (Oh ! que ne suis-je, soupirai-je, que ne suis-je chez moi, près de mon excellente femme, à  Paris, dans le faubourg Poissonnière). Heine est une lumineuse passerelle entre ces deux cultures, lui qui jetait des ponts pour conjurer ses propres déchirures, celle d'être un juif acculturé converti au protestantisme, un libéral monarchiste féru d'humanisme et un allemand francophile exilé, revenu puis encore exilé. Dans cette œuvre, il orchestre avec virtuosité tous les paradoxes qui le tiraillent.

George Grosz qui reprendra en 1917-1919 le titre de ce poème de Heine pour un fameux tableau y peindra avec un génie expressionniste inouï ce que le poète avait pressenti des chaos allemands et de ce qu'ils allaient un jour brutalement enfanter. La terre est aux Français et aux Russes ; la mer obéit aux Anglais ; mais nous autres Allemands, nous régnons sans rivaux dans l’empire éthérique des rêves : la puissance industrielle, intellectuelle et militaire allemande un jour réclamera son dû. Heine et Grosz l'ont tous deux magistralement prédit.

https://www.senscritique.com/livre/Allemagne_un_conte_d_hiver/critique/255038033

[SOPH]

vendredi 10 septembre 2021

CUENTOS COMPLETOS - Carlos Eduardo ZAVALETA

L'oeuvre du nouvelliste Carlos Eduardo Zavaleta, réunie dans les trois volumes de Cuentos Completos, est immense et passionnante : nouvelles d'inspiration andine ou urbaine, elles démontrent une constante volonté de rénovation stylistique et thématique.
L'auteur dévoile en filigrane un Pérou aux rapports humains violents mais aussi aux mille visages métissés comme une source prioritaire d'inspiration. L'inquiétude traverse sa narration, tension permanente entre un mode de vie rural et une course chaotique vers la modernisation.

[PHIL]

 

ANDANDO EL TIEMPO - Eraclio Zepeda

La poésie imagée et sensuelle des dix contes d'Eraclio Zepeda invite à la fusion avec le monde et jongle habilement avec le réalisme magique cher à la littérature latino-américaine, la fantaisie populaire et la tradition orale. C'est talentueux, inventif et l'auteur n'hésite pas à y inviter l'humour dans un hymne à la tradition populaire du Chiapas.  [PHIL]

 

"Todo viene de allá : del África y los barcos negreros, del corazón, del Ylolotl, de los barracones dolidos de los esclavos, del sol nocturno de los incendios de los cañaverales, de la guerra y la paz buscada, de la invención de todo un pueblo para construir un instrumento, su instrumento."

 

https://www.babelio.com/livres/Zepeda-Andando-el-tiempo-Antologia-personal/1355505/critiques/2762531 

 Jetons un voile pudique sur cette scène d'une rare violence (Astérix chez les Belges)... [SOPH]



samedi 3 octobre 2020

Noeuds marins de Geoffrey Budworth


1 - Ce livre est riquiqui, il ne prend pas de place à bord. 2 - Il est pratique et bien fait. - 3 - Mon noeud favori : le bonnet turc à 5 spires et 4 ganses, juste pour faire classe quand on veut surlier les extrémités d'un bout. Jamais réussi à le faire parfaitement. 4 - Les noeuds ont des noms d'une poésie remarquable : "noeud sans nom", "noeud de voleur", "noeud en gueule de raie" et autres "noeud d'arrêt d'hashley", parce que naviguer peut être d'une poésie absolue si et seulement si l'océan est d'accord. 

 https://www.babelio.com/livres/Budworth-Noeuds-marins/1126540/critiques/2370945

[PHIL]

mardi 29 septembre 2020

CLIK - Félix Beltran

 


Affiche de Félix Beltran (Cuba) - CLIK - "Économie d'électricité signifie économie de pétrole". Superbe exemple du style fonctionnel de Beltrán, graphiste formé à New York au début des années 60.  [SOPH]

lundi 28 septembre 2020

Pedro Luis Raota (photographe) : l’ombre pour dire la lumière

Le photographe argentin Pedro Luis Raota recourt à un style unique, très personnel pour dire l’inquiétude de la vie. Ses photographies, où l’ombre anxieuse sert d’écrin à une lumière primale et sûre d’elle, capturent le pathétique, la joie, l’impuissance, le traumatisme avec une clarté intellectuelle et une sensibilité inouïes. Quoiqu’il nous donne à voir, l’œil de Pedro Luis Raota ne se départit jamais de son humanité ou de sa tendresse. C’est tout simplement magistral.  [SOPH] 

 

 

 

 

 



dimanche 27 septembre 2020

Apoutsiak, mon héros

 

Mon premier livre, tout premier, lu toute seule à 6 ans et demi comme une grande. Je me souviens avoir rêvé être Apoutsiak, rêvé avoir sa vie, son harpon, son traineau, son chien, sa liberté. Apoutsiak était mon héros. 

6 mois plus tard, j'étais en Islande et je prenais l'avion pour l'Amérique. J'ai survolé le Groenland, la banquise de cristal brisé, si transparente sur la mer depuis le ciel, puis cette blancheur crémeuse à perte de vue comme dans le livre. Je n'ai jamais rien vu de plus beau. Et j'ai vu Apoutsiak, je l'ai vu, je vous le jure. Il était là, dans mes yeux d'enfant émerveillé. 

Ce livre n'est pas un livre, c'est mon livre.  [SOPH]

samedi 26 septembre 2020

Hija de la laguna

HIJA DE LA LAGUNA - Superbe documentaire péruvien d'Ernesto Cabellos, plusieurs fois primé, sur la destruction des lacs et des sources des Andes par les multinationales minières, véritable désastre humain et écologique.

"Ils ne demandent rien, ils ne nous demandent rien".

Documentaire complet sur Facebook : https://www.facebook.com/Colectivo-defensores-del-agua-y-la-vida-503292230112350/videos/documental-hija-de-la-laguna/657279491662604/

[PHIL]


  Céline, ce capitaine Haddock surclassé Je ne déteste pas L. F. Céline, encore moins pour les étiquettes qu'à raison on lui colle, je ...